Projets scientifiques

EN COURS

Quali Wax

Projet porté par l’équipe du Professeur Saegerman, de la Faculté de Médecine de l’Université de Liège.

Le projet Quali Wax fait suite aux deux premières études, Bee Tox Check et Bee Tox Wax. Il vise à diminuer l’impact des contaminations / adultérations dans les cires d’abeilles » (dossier n° D32-0443 – 01/03/2020-28/02/2022) pour:

  • affiner les connaissances sur la qualité des cires wallonnes et d’importation, qu’elles soient issues du recyclage des apiculteurs wallons ou du commerce, du double point de vue de l’adultération et des contaminations par les pesticides ;
  • améliorer l’outil « Bee Tox Wax », notamment en l’associant à une base de données analytiques évolutive et en affinant les quotients de risque en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques ;
  • améliorer la qualité de la cire dans la filière apicole wallonne, notamment en identifiant les points critiques de la filière, en proposant des moyens d’action et en élaborant un cahier des charges qui pourrait mener à une labellisation officielle (qualité différenciée) ;
  • confirmer et étendre les résultats de Bee Tox Wax sur l’impact de la qualité des cires sur le bâtissage par les abeilles et la santé des colonies ;
  • déterminer l’influence de l’exposition des abeilles aux cires contaminées / adultérées sur les niveaux d’expression génique ; l’analyse génomique s’effectuerait en collaboration avec l’UGent ;
  • suivre l’évolution des contaminations des cires wallonnes et l’évolution des pratiques en fonction – et à l’aide – des outils mis en place par le projet.

Référence officielle: Dossier n° D32-0443

Subside: à compléter pour la période du 01/04/2012 au 30/12//2013.

 

ARCHIVES

Projet PolBEES

Projet porté par le CRA-W , en partenariat avec l’UNamur, l’ULB et le CARI. Il vise à étudier l’impact de 2 facteurs suspectés d’être impliqués dans la mortalité des insectes pollinisateurs (abeilles au sens large) : la contamination de leurs ressources nutritives (pollen) par des pesticides et la diminution de ces ressources en quantité et en qualité. Le projet consiste à prélever du pollen récolté par les abeilles pour l’analyser ensuite. Deux types d’analyses seront effectuées : contaminants chimiques et qualité nutritive. Les abeilles mellifères et les abeilles sauvages sont mises à contribution en parallèle : trappes à pollen à l’entrée des ruches et nichoirs à osmies (abeilles solitaires). Quatre types d’environnement sont étudiés : prairies, grandes cultures, vergers, ville. Chaque environnement est représenté par une multitude de sites d’échantillonnage (sur chaque site, des trappes à pollen sur des ruches et des nichoirs à osmies ont été à chaque fois disposés). Les analyses des pollens, abeilles et larves récoltés ce printemps sont en cours.

Référence officielle: NA

Subside: Projet sur fonds propres du CRA-W (environ 700.000 € sur 3 ans) à partir de mars 2017. La DGO3 n’intervient pas directement dans le financement de ce projet.

Site de référence

 

Projet d’approche expérimentale des mortalités inexpliquées des colonies d’abeilles en Wallonie 

Projet porté par le CRA-W et le CARI.

Références officielles: Dossier n° D32-0075

Emplois: 1/4 ETP CRA-W et 1/2 ETP CARI

Subside: 176.590,00 € pour la période du 01/04/2012 au 30/12//2013.

Résultats: Résultats publiés dans la revue Plos One : Simon-Delso N, San Martin G, Bruneau E, et al. (2014) Honeybee Colony Disorder in Crop Areas: The Role of Pesticides and Viruses. 

  1. Virus: les analyses virales, initialement confiées à l’UlgABT, ont finalement été effectuées par National Bee Unit laboratory, Food and Environment Research Agency (Sand Hutton, York, United-Kingdom). Les résultats montrent que les virus ne semblent pas expliquer les dépérissements observés dans cette étude.
  2. Contaminants : une corrélation étroite a été identifiée entre le nombre de fongicides retrouvés dans la ruche et la probabilité d’effondrement de la colonie ;
  3. Occupation du sol :la probabilité de dépérissement augmente avec la surface occupée par les grandes cultures autour des ruchers (relation inverse avec les prairies).

 

Projet d’analyse complémentaire des résultats obtenus lors du projet : « Approche expérimentale des mortalités inexpliquées des colonies d’abeilles en Wallonie »

Projet porté par le CRA-W et le CARI. Recherche d’un lien entre les contaminations observées sur le pollen de trappe et l’occupation du sol autour des ruchers. 

Référence officielle: Dossier n° D32-0221

Subside: Subvention complémentaire de 21.000,00 € au CRA-W et au CARI pour une période allant du 01/10/2014 au 30/06/2016.

Résultats: publiés en juin 2017, ont montré que des pesticides appliqués à des cultures dites « non attractives pour les abeilles », comme les céréales et les betteraves, et donc considérées comme présentant un risque négligeable pour la santé des abeilles, peuvent être une source d’exposition à travers les semences, les dérives en bordures, les cultures suivantes. La modélisation de l’exposition des abeilles aux pesticides présents dans l’environnement à l’échelle d’un paysage s’avère compliquée. Sur 3 molécules suivies (boscalide, pyrimethanil et diméthoate), il a été possible d’établir de bonnes prédictions « exposition- culture » pour les 2 premières seulement. A noter qu’une relation « boscalide – phacélie » a été clairement établie, ce qui pourraient faire penser que les cultures intercalaires en couverture peuvent faire remonter des résidus présents dans le sol. Enfin, les résultats de cette étude induisent que les pratiques agricoles censées améliorer les ressources à disposition des pollinisateurs comme, par exemple, les bandes aménagées ou les CIPAN mellifères, peuvent se transformer en zones à haut risque, voire en pièges écologiques, pour les insectes pollinisateurs. Ces pratiques devraient, au risque d’être contre-productives, être pensées et appliquées conjointement à la mise en oeuvre d’une politique de réduction des pesticides : agriculture intégrée, pratiques agro-écologiques, agriculture biologique, de précision, bannissement des molécules systémiques et persistantes dans l’environnement.

 

SELAPIS

Porté par l’ULg Gembloux Agro-Bio Tech, Unité d’Entomologie fonctionnelle et évolutive, le projet visait à cartographier la Wallonie d’un point de vue génétique de l’abeille et à détecter des souches résistantes au Varroa. Terminé depuis fin mars 2018 sans résultats vraiment utilisables.

Référence officielle: Le projet a fait l’objet de 3 conventions de recherche de 2 ans depuis 2014 (D31-1328, D31-1280 et D31-1350)

Subside: pour un montant total d’environ 600.000 €. 

Résultats: Recherches de l’équipe SELAPIS et thèse de Gil Leclercq (2017) : https://orbi.uliege.be/simple-search?query=Gil+Leclercq

Site de référence: http://www.gembloux.ulg.ac.be/selapis/

Impact des pesticides sur la santé des abeilles – Bee Tox Check

Projet porté par l’équipe du Professeur Saegerman de la Faculté de Médecine de l’Université de Liège visant à évaluer la présence de résidus de contaminants chimiques dans les cires des ruches et l’impact de ces résidus sur la santé des abeilles. 

Référence officielle: Dossier D32-0286

Subside: 13.491,00 € (analyses) portant sur la période 01/05/2016 au 31/12/2017

Résultats: outre des résidus de produits phytosanitaires, des produits vétérinaires utilisés par les apiculteurs dans la lutte contre le varroa se retrouvent dans la cire. Les cires du commerce utilisées par les apiculteurs sont parfois lourdement contaminées. Les concentrations en produits phytosanitaires diffèrent fortement entre provinces. Rédaction d’un article scientifique qui sera suivi d’un article de vulgarisation. Rédaction de recommandations de bonnes pratiques concernant l’utilisation des cires en cours.

 

Développement d’outils d’interprétation et de sensibilisation aux pesticides présents dans la ruche – Bee Tox Wax

Projet porté par l’équipe du Professeur Saegerman, de la Faculté de Médecine de l’Université de Liège.

Dans la continuité de Bee Tox Check, ce projet vise à :

  • Développer un outil d’interprétation de la qualité des cires (contamination par les pesticides) ;
  • Développer des outils de sensibilisation des apiculteurs et des autres parties prenantes aux contaminations aux pesticides, avec pour objectifs:
    • D’estimer l’effet des pesticides sur les larves d’abeilles ;
    • D’estimer la charge totale cumulée en pesticides dans la ruche durant une saison apicole ;
    • De modéliser les migrations de la cire dans les différents compartiments de la ruche.

Référence officielle: Dossier D32-0378 

Subside: Subvention de 96.225,00 € sur la période 01/12/2018 au 30/11/2019

Emplois: 1 ETP

Résultats