La loque européenne
La loque européenne est une maladie bactérienne affectant le couvain d’une colonie et tuant les larves avant leur operculation, d’où son titre de maladie à couvain ouvert. Ne se reproduisant pas par spores, la maladie peut rester présentes de nombreuses années dans les cires, d’où l’importance de se munir de cires de provenance connue et de changer régulièrement ses cadres.
Les symptômes de la maladie sont :
- Présence de couvain en mosaïque ;
- Larves devenant jaunâtres, voire brunâtres, et s’adhérant aux parois de leur cellule ;
- Présence d’une écaille détachable au fond des cellules : étant les restes de larves desséchées ;
- Odeur assez prononcée de vinaigre ou de putréfaction.
Etant une maladie à déclaration obligatoire, l’apiculteur est dans l’obligation de déclarer toute colonie atteinte par la loque européenne auprès de l’Unité Locale de Contrôle (ULC) de l’AFSCA.
Pour plus d’informations sur la loque européenne et les autres maladies, n’hésitez pas à consulter la fiche rédigée par le CARI, dans le cadre du Plan Apicole Wallon :
D’autres informations se trouvent également sur le site de l’AFSCA sur l’apiculture !
Ascosphérose
Également dénommée « maladie du couvain plâtré », les spores de cette mycose infecteront les larves âgées de 2 à 4 jours et entraineront leur mort, juste après leur operculation. Les cadavres, de couleur blanc jaunâtre à verte, vont alors progressivement se dessécher, durcir et se transformer en « momie », ressemblant à du plâtre, d’où son nom.
Ces restes seront par la suite enlevés des alvéoles et jetés par les nettoyeuses hors de la ruche, ce qui témoigne de la contamination de la colonie. Si l’apiculteur secoue doucement un cadre de couvain infecté, il entendra un bruit de grelot, causé par ces momies larvaires toujours en place dans l’alvéole.
Contrairement à l’aspergillose, cette maladie n’est pas dangereuse pour les être humains ou les autres animaux.
Aspergillose
L’aspergillose, dénommée également « maladie du couvain pétrifié », affectera autant le couvain que les abeilles adultes d’une colonie.
Pour ce qui est des abeilles adultes, les ouvrières présentent une certaine agitation dans la ruche, un vol difficile et, si l’on retrouve une abeille très impactée (généralement, les abeilles succombent assez loin des ruches), il est possible d’observer le champignon dépassant à travers ses orifices naturels.
De plus, les abeilles nettoyeuses déposeront devant les ruches les restes de larves et de nymphes ayant succombé au champignon, comme momifiées. Ces cadavres, de consistance dure, sont de couleur blanc jaunâtre (si le champignon n’a pas encore sporulé) à jaune verdâtre (s’il a sporulé).
Contrairement aux « momies » ayant succombée à l’ascosphérose, ces cadavres peuvent coller aux parois de la cellule et donc ne pas pouvoir être évacués par les abeilles. Dans les cas les plus graves, le développement de ce champignon peut apparaître visible dans les cellules.
